Les Chiens de Navarre
- workshop
Le présent sur un plateau, c’est notre liberté. On est libres de faire ce qu’on veut. Forcément avec un auteur, c’est plus compliqué.
Nous sommes presque tous constitués de quarante-cinq litres d'eau
“Le présent sur un plateau, c’est notre liberté. On est libres de faire ce qu’on veut. Forcément avec un auteur, c’est plus compliqué.
En général, il a écrit quelque chose qui demande une interprétation. Alors quand on commence à travailler, on préfère partir de nous et laisser l’auteur en dehors de tout ça. On a des situations, des images, un livre ouvert avec peut-être juste une phrase qui nous plaît ou nous résiste, des envies, des états, on est en colère ou triste, on a envie de rire, d’avoir peur ou de faire peur.
Et c’est là que tout commence.
On se met ensemble sur scène, et on se met à parler, à écrire sans papier et sans stylo, écrire comme ça simplement à partir de ça, de cette situation et de cet état, on prend une table et quelques chaises par exemple, et puis tout ce qui nous amuse : un appareil à raclette ou de la peinture verte, une perruque blonde ou un coussin péteur, et ça y est, c’est parti.
Tout est possible.”
Les Chiens de Navarre- Jean-Christophe Meurisse
Après une formation de comédien à l’ERAC, Jean Christophe Meurisse se détourne peu à peu du jeu pour créer les Chiens de Navarre en 2005. Il en dirige depuis le début les créations collectives.
Une raclette est créée au Théâtre des Halles à Paris en 2008, puis re-créée en juin 2009 dans le cadre du festival (tjcc) au Théâtre de Gennevilliers. Le spectacle est repris entre autres au Théâtre de Vanves, à La rose des vents, au Centre Pompidou Paris, au Théâtre des Bouffes du Nord, au Festival d’Aurillac, au TAP Poitiers, au Théâtre Liberté à Toulon, aux Subsistances à Lyon, au festival bis-ARTS à Charleroi…
L’autruche peut mourir d’une crise cardiaque en entendant le bruit d’une tondeuse à gazon qui se met en marche est créé en novembre 2009 dans le cadre du festival Beaubourg-La-Reine au Centre Pompidou Paris, puis est repris à la ménagerie de verre, au Théâtre de Gennevilliers, au festival actOral.10, au Nouveau Théâtre de Besançon, au Théâtre de Brétigny-sur-Orge ou encore au festival Walls and Bridges à New York.
En septembre 2010, le Centre Pompidou Paris propose à Jean-Christophe Meurisse une carte blanche. Il crée avec les Chiens de Navarre une série de performances de plus de trente heures en quatre jours, intitulée Pousse ton coude dans l’axe. Certaines de ces performances sont par la suite reprises à actOral.11 ou encore au festival Les Urbaines à Lausanne.
En janvier 2012, il crée Nous avons les machines à la Maison des Arts de Créteil, au Centre Pompidou Paris, au Théâtre de Vanves, au Théâtre de Gennevilliers. La pièce est reprise ensuite à Pessac-en-Scènes et au TAP Poitiers.
En novembre 2012, Jean-Christophe Meurisse et les Chiens de Navarre présentent à la Ménagerie de Verre Les danseurs ont apprécié la qualité du parquet, premier spectacle véritablement chorégraphique repris ensuite au Festival d’Aurillac, aux Subsistances à Lyon, au festival bis-ARTS à Charleroi et au festival EXIT à la MAC Créteil.
En février 2013, il crée Quand je pense qu’on va vieillir ensemble aux Subsistances à Lyon, à la Maison des Arts de Créteil, au Théâtre de Vanves, au Théâtre des Bouffes du Nord, puis au Festival d’Aurillac, au TAP Poitiers, au Carré des Jalles à Saint-Médard en Jalles, au Théâtre Sorano à Toulouse…
En février 2014, le Théâtre du Rond-Point accueille pendant quatre semaines le Festival Les Chiens de Navarre avec Une raclette, Nous avons les machines et la performance Regarde le lustre et articule issue de Pousse ton coude dans l’axe.
Indépendamment du théâtre, Jean-Christophe Meurisse a aussi réalisé en septembre 2012 son premier moyen-métrage intitulé Il est des nôtres et produit par ECCE Films.
Il est des nôtres a été sélectionné au FID 2013 à Marseille et a reçu en septembre 2013 le prix du public et le prix de la meilleure interprétation pour l’ensemble de la distribution au Festival Silhouette 2013 à Paris.
En février 2014, Jean-Christophe Meurisse a reçu le Prix du meilleur court-métrage remis par le Syndicat national de la critique de cinéma et de films de télévision.
Illustrations- Priscille Depinay
Le Cifas fait appel à des dessinateurs contemporains pour illustrer sa communication. Priscille Depinay a illustré le stage mené par Les Chiens de Navarre.
Priscille a grandi en Normandie et vit maintenant à Paris. Son travail explore les relations entre individus, ainsi que les stratégies mises en place pour réussir à se comprendre les uns des autres. L'âge, le sexe et l'espèce sont alors des paramètres à ajuster dans cette recherche systématisée d'un language absolu.