9:30 Accueil

10:00 Introduction par Marine Thévenet (Cifas)

10:15 Le Moyen Âge comme mythe - Pierre-Olivier Dittmar (FR)

Depuis quelques années, le Moyen Âge a changé. Il a quitté le monde des érudits et des nostalgiques pour devenir une ressource permettant de penser le contemporain à nouveaux frais. De plus en plus, la période apparaît comme un ensemble de positions proposant des solutions depuis un monde pré-capitaliste permettant d’organiser notre avenir, notre survie. Mais la même période est aujourd’hui également saisie par des groupes d’extrême droite pour servir leur agenda. Le nouveau Moyen Âge se situe en travers des luttes, il est indispensable de mieux le connaître pour comprendre ce qui nous arrive.

11:00 Panel Des communs - Toestand (BE) et Rita Fenendael (BE), facilité par Simona Denicolai (BE)

12:40 The Prompts Market - The Aunties (BE)

Les Aunties inviteront le public, par le biais d'un protocole ludique sur les kin families, à contribuer au panel.

13:00 Repas

14:00 Inscriptions aux workshops

14:30 > 17:00 On le fait

17:00 Les Visiteur.euse.s - Clara Thomine (BE)

Projection de film

Résumé : pour échapper à la fin du monde, des humains se retrouvent contraints d’émigrer au Moyen Âge, fuyant ainsi leur époque. La réalisatrice nous guide pour mieux saisir les enjeux cruciaux de cet événement historique.

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Bios

Pierre-Olivier Dittmar (FR)

Pierre-Olivier Dittmar est historien, maître de conférences à l'EHESS, membre du groupe d'Anthropologie Historique du Long Moyen Age. Ses travaux portent sur les interfaces avec les non-humains au cours d’un long Moyen Âge, qu’il s’agisse des animaux, des invisibles, ou des artefacts.

Simona Denicolai (BE)

Simona Denicolai, née en 1972 à Milan (IT), vit et travaille à Bruxelles, est artiste plasticienne. En 1997, elle forme le duo d'artistes Denicolai & Provoost, avec Ivo Provoost. Depuis, iels travaillent aussi en différentes géométries collaboratives. Elle enseigne à l'erg – École de recherche graphique à Bruxelles, au sein de l'atelier pluridisciplinaire « Friche ». Elle est en lien et membre active de différents collectifs agricoles actifs autour des questions de l'autonomie alimentaire, médicale, de l'herboristerie et de la propriété de la terre.

Toestand (BE)

Toestand s'occupe de la réactivation (par l’usage) de bâtiments abandonnés ou oubliés, de terrains et d’espaces (public) à l’aide de l’organisation de centres socio-culturels temporaires et autonomes. Le dialogue, la création, l’autonomie et l’action, sont les maîtres-mots de leur pratique.

Rita Fenendael (BE)

Rita Fenendael est titulaire d'une licence en philologie germanique, en philosophie et en théologie. Elle a également suivi une formation en psychanalyse et en psychothérapie. Sur le plan spirituel, elle se sent comme chrétienne, à l'aise dans l'Église au sens large, l'œcuménisme et le dialogue interreligieux, tout en étant bien inscrite dans la société laïque. En termes de vocation, elle se sent « proto-béguine ». Elle s'intéresse particulièrement à la mystique féminine au Moyen Âge, notamment au mouvement des béguines, qu'elle étudie depuis de nombreuses années. Elle a consacré au mouvement béguinal de multiples articles, conférences et interviews. Elle a participé à des émissions radio et documentaires. Récemment, le CIPO (Centre Interprétatif du Proto-Béguinisme), dont elle a pris l'initiative et auquel elle a collaboré, s'est ouvert à Oignies (Aiseau-Presles). Rita Fenendael a habité pendant 10 ans dans le premier nouveau béguinage (inauguré en 1995) et vit actuellement à Bruges, tout proche de l’ancien béguinage princier inscrit au Patrimoine universel.

The Aunties (BE)

The Aunties est un collectif basé à Bruxelles qui se consacre à l'imagination, à la réalisation et à la célébration de modèles familiaux basés sur le kinship. The Aunties est composé de 7 artistes aux parcours artistiques et aux pratiques militantes variés, qui sont déjà ou qui souhaitent s'engager dans des constellations familiales autres et font l'expérience du manque de soutien institutionnel de leurs choix de vie. Iels souhaitent contribuer à une réalité où la famille nucléaire n'est qu'un des nombreux modèles soutenus de manière égale.

Clara Thomine (BE)

Clara Thomine (1990) vit et travaille à Bruxelles. Formée à l’ENSAN (Nancy) puis à l'erg (Bruxelles), elle développe un travail mêlant vidéo, installation et performance. Son travail est souvent improvisé à partir de situations réelles. Reporter de faux-semblants vraisemblables, fabricante d’objets qui-ne-sont-pas-vraiment-ce-qu’ils-sont, ou encore conférencière trop honnête pour s’en tenir à son sujet, elle franchit sans cesse des lignes de démarcation. À commencer par celle, pourtant supposée nette, entre réalité et fiction. Elle aborde des thématiques variées — art, numérique, écologie, selfie — dans des formes hybrides comme la conférence-performance Ça va changer (2019) ou l'exposition Tout doit disparaître (2020-2023), un magasin éphémère pour y vendre des objets trouvés après la fin du monde.